Ben en fait c'est dur à appréhender au départ mais c'est "tout con" au final !
Il faut trouver la clef !
Ce qui est "contre-intuitif" c'est la rotation de l'hélice "à l'envers" , ça heurte la logique car c'est l'inverse de ce que ferait le vent sur une hélice libre !
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SI l’hélice n'était pas reliée aux roues , elle tournerait
dans le sens naturel comme une éolienne !
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MAIS elle est reliée aux roues qui l'obligent à tourner dans l'autre sens.
-Au départ , que l'hélice tourne ou pas "n'est pas important" , elle agit juste comme une "bête voile" qui pousse l'engin.
-Dès que l'engin avance , il force l'hélice à tourner , ce qui crée de la résistance.
-Pour que ça avance il faut juste que la poussée globale du vent sur l'engin soit plus forte que le couple résistant transmis aux roues par l'hélice elle même qui devrait tourner dans l'autre sens / Il faut donc une hélice qui génère relativement peu de couple en rotation et une démultiplication adaptée.
-Une fois une certaine vitesse atteinte... celle du vent , le vent relatif est à zéro et la "bête voile tournante" poussée par le vent devient alors réellement une hélice qui pousse l'engin.
Pour Améliorer le départ, on peut donc imaginer faire plusieurs choses :
-Opposer un maximum de surface au vent en ayant une hélice au pas variable qui peut se mettre quasi à plat.
-Bloquer l'hélice
ET Débrayer la transmission pour que les roues tournent librement sans devoir contrer le couple de l'hélice qui tourne à l'envers.
-La combinaison de ces trois choses améliorant grandement le système.
MAIS
LE top du top étant d'avoir une hélice à pas variable ET inversable... Vous imaginez le gain !
Car à tout moment on peut faire de l'hélice un moteur ou un frein !
On imagine aussi très bien que ça marche parfaitement pour remonter face au vent !