cohabitation wind/kite

bonjour , suite à une galère de 1 h à Gruissan hier, j'ai eu le tems d'apprécier les différents comportments .
les windsurfer à 99% ne cherchent qu'à passer à raz de ta gueule sans te regarde, en passant sur les lignes méme si tu leur dit de faire un détour, et surtout ne viennent mème pas voir si tu as besoin d'une aide quelconque!
un seul est venu ,les autres ont préféré passer loin en regardant ou alors très prés en tournant la téte.
petite expérience riche en enseignements !
heureusement qu'entre habitués on se surveille et on s'entraide , bref en fait on aide tous le monde et on surveille tout le monde mais çà ne parait pas faire partie de l'éducation de base du français en général et du windsurfer entre autres!
donc ne comptez que sur vous et en prime sachez que toutes les planches vont passer sur les lignes jusqu'à tout couper !

donc toujours enrouler les lignes sur la barre et dégonfler le bord d'attaque, la natation sera plus facile !
et aussi desserer les sangles du harnais pour éviter les points de compression sur les cuisses


bref y à des cons partout ! on en est chaque jours plus conscients !

Salut...

Faut les comprendre aussi, ils arrivent pas a sauter, le matos pèse une tonne, faut 10ans pour gréer, ils ont du mal a changer de trajectoire et si y a pas 20kts ils sont plantés sur le spot...

Y a quand même de quoi avoir les boules...

Nan je déconne, je crois qu'ils se sentent un peu abandonnés ou rabaissés... Quand je vais vers eux ils font toujours un petit pas de recul et pis on discute un peu météo et ca va mieux...

A+

Nono

je connais , c'est pour çà que je suis d'autant plus déçu, je fais du wind depuis 82 ! et je fais encore du windsurf , mais franchement l'ambiance pue !
j'ai une fille de 16 ans en windsurf qui se fait insulter à chaque nav , et le sport est grand à Gruissan, je pense que c'est juste un reflet de la société et que le wind c'est le seul endroit ou ils se mesurent leurs micro-penis !
alors que sauf erreur on est tous là à la base par passion, pour profiter de bons moments , faire du sport etc....
affligeant , qu'ils se mettent au golf ces cons !

J ai essaye de convertir au kite certains de mes amis windsurfers et qui sont parfaitements heureux de ne pas changer de support
Ils sont juste unpoil jaloux de nos sessions de superlightwind quand la petole est un peu longue
Ils ne passeront pas au windfoil non plus et sont heureux comme cela

roques a écrit:

je connais , c'est pour çà que je suis d'autant plus déçu, je fais du wind depuis 82 ! et je fais encore du windsurf , mais franchement l'ambiance pue !
j'ai une fille de 16 ans en windsurf qui se fait insulter à chaque nav , et le sport est grand à Gruissan, je pense que c'est juste un reflet de la société et que le wind c'est le seul endroit ou ils se mesurent leurs micro-penis !
alors que sauf erreur on est tous là à la base par passion, pour profiter de bons moments , faire du sport etc....
affligeant , qu'ils se mettent au golf ces cons !

T'inquiète pas... C'est pas le Wind, ca a toujours été comme ca, surtout dans le sport : tout le monde veux être le meilleur.
Les vieux pensent qu'ils l'ont bien mérité parce q'ils étaient la avant et qu'on doit leur laissé la priorité,
Les jeunes que l'avenir est pour eux.
Les 40th pense qu'ils ont une vie plus intéressante que les autres...
bientôt les foileux ne parlerons plus aux autre kiteux parce qu'ils font plus de cap... lol

...Tout le monde a toujours une bonne raison de se montrer sa supériorité, de reporter sur les autres leurs propres conneries de montrer que t'es chez lui... Bref y a toujours un con pour faire chier

Et en effet dans l'eau il faut mieux partir du principe qu'on est seul, je t'avoue que j'ai beau faire attention quand je navigue, une fois j'ai perdu de vu mon frère dans les vagues et ben je ne l'ai pas retrouvé avant qu'il arrive a la plage...Soit un bon 1/4heure
Et il a bien flipper et moi aussi... Parce qu'une 1/4 heure c'est long quand tu demandes si ton frère n'est pas en train de se noyer a 10m de toi...
C'est vrai que c'est con pour la gamine, mais ca lui apprend aussi que le sport ne rend pas intelligent... Et que donc ca vaut le coup d'aller a l'ecole

A+

Nono

plutôt un problème avec la mentalité du sud et des spots surpeuplés, chez nous(plus au nord c'est plutôt l'entraide et très bonne cohabitation...

Récit du sauvetage d'un planchiste par un kite au lac:

mercredi dernier , je consulte la météo et vois les message sur facebook , je décide d'aller naviguer après avoir fini mon travail malgré la fatigue. En arrivant au lac et en voyant les gars présents sur place, je me rends compte que mon choix de Foïl et ma 7.5 spécial foïl ne sont pas adaptés or dans ma précipitation j ai bien pris le mat plus petit mais j ai laissé la voile dans le garage. Trop impatient de naviguer je décide de faire demi tour pour aller chercher ma scross 130 l exocet et ma 7.5 de freeride chez moi. Je reviens au lac, il est tard et je prépare à toute vitesse mon matériel. je me met à l'eau , et je pars pleine balle dans un bord jusqu'au milieu du lac et je tombe. Je me trouve saisie par l'eau froide. j'essaye de décoller la voile pour repartir en water start mais le vent est un peu juste et je me trouve anormalement fatigué. Je décide de remonter sur la planche. C'est la surprise la planche coule jusqu'au dessus des genoux. Normalement même dans ces conditions j arrive à tenir mon équilibre (je fais pas mal de stand up paddle en vague ) mai là, je n y arrive pas. Une période longue et froide commence, l'eau est à moins de 10 degrés, je suis au milieu du lac le vent me pousse vers le fond du lac pour une dérive qui pourra durer très très longtemps, j essaye de reprendre des forces et après de multiples efforts je commence à comprendre que je n y arriverai pas. Un doute s'installe, est ce que je laisse le gréement et rentre à plat ventre sur le flotteur ?L'attente va être longue et froide. J' aperçois mon sauveur Kam avec son kite qui, alerté par les copains au bord, vient me proposer de me ramener. Et là encore merci à lui car nous en avons bavé tout les deux. Je suis arrivé au bord pris en charge par tout les gars, j ai froid je suis au ralenti et ça me tire sur le coeur. Pour finir j ai eu mal au épaules et au bras pendant deux jours comme jamais après un match de rugby.

Les leçons que j'en tire :

ce qui m'a sauvé :

kam en kite, car aucun gars en windsurf n'aurait pu me ramener. Bravo à lui pour la maîtrise de son aile, sa gentillesse, sa volonté et sa patience.

les gars sur le bord qui ont pu alerter kam et les pompiers (sauf qu'en hiver pour que les pompiers interviennent il faut au moins 1 heure)

j'étais bien équipé: combinaison épaisse 5/4 plus sous couche avec cagoule fireskin donc pas d'entrée d'eau , gilet de sauvetage et top étanche coupe vent de voile légère décathlon, chaussons et gants (moufles paume à l'air libre)

mon age et le fait que je sois sportif avec un coeur en bon état .

ce que j'aurais du prendre en compte avant de mettre à l'eau

mon état de forme : Mon rythme de travail ne me permettait pas d'être d'avoir la forme et ne m'a pas permis de trouver l'équilibre. j ai eu la même sensation qu'après une longue séance de SUP dans les vagues on a parfois du mal a tenir dessus en fin de journée.

S'échauffer un peu ,si je m'étais échauffé je pense que la sollicitation physique du premier bords cumulé à la chute dans l'eau froide aurait eu beaucoup moins d'influence et je n'aurais pas eu cet énorme coup de mou.

la mise à l'eau tardive : la température extérieur tombe vite à cette époque. de plus les autres étaient sortis de l'eau s'étaient changés et avaient dégréé. C'est plus compliqué d'enfiler une combinaison mouillée regréer pour aller voir si tout va bien.

le volume de la planche : une planche qui flotte juste en été quand on est en short et top peu couler équipé de la tenu d'hiver mouillée et peut être convenons-en d'un petit sur-poids hivernal.

ce que j aurais du faire pour le sauvetage :

Après réflexion, j aurais du dégréer ou laisser le gréement car Kam et moi en avons bavé pour rentrer,si j'avais rouler la voile et accrocher le la voile et le mat sur le wish comme je le fais parfois pour aller naviguer dans des vagues peu accessibles en sealion, j aurais posé le gréement sur la planche et ça aurait facilité le retour.

Bruno André embarque une paire de palmes de bodyboard dans son dos dans les conditions extrêmes de l'ile aux vaches pour rentrer en cas de pépins. J aurais pu après avoir plié me débrouiller seul

Pour ma part je ne sortirai plus avec un petit volume (pour moi) l'hiver seul.Et je pense qu'il faut absolument qu'on prévoit une embarcation nous permettant d'intervenir nous même.

Un grand grand merci à tout mes sauveurs qui sont resté et sont rentré un peu tard de ma faute, et un énorme merci à Kam

tom21 a écrit:

plutôt un problème avec la mentalité du sud et des spots surpeuplés, chez nous(plus au nord c'est plutôt l'entraide et très bonne cohabitation...

C'est pas faut non plus, mais des sudistes du sud, y en a pas tant que ça sur les spots.
Y a tellement de gens qui viennent bosser dans le sud, que les "vrai locaux", y en a de moins en moins... Un peu comme au ski en Savoie.

Et puis des gens cool y en a toujours, une fois j'arrive sur le spot, je gonfle et un gars vient me demander de prêter ma pompe... Bon j'ai pas été cool, je m'étais fait tirer ma pompe y a 2 jours..., 40euro merci Mr dame... Donc je lui dis OK mais bon pas avec le sourire car ces histoires pompes m'avaient quand même un peu gonflée...

Bref je parts avec un proto de barre et de kite je fais saut, le QR se barre, la voile se met en sécu... Mais impossible de repasser la ligne du leach pour reconnecter... Mauvais montage... Je suis planter avec un voile a moitie larguée... Qui repart de temps en temps en KL.
Je patauges 20min en dérivant... Donc je suis loin des gens qui ride... Je me dis j'essaye encore 10min et après je largue la voile tant pis... Un protos ça fait chier de larguer, car tu perd 2 mois de R&D... Enfin bref, je me garde de la réserve pour rentrer au bord...

Et la y a un gars qui passe en kite, il me demande si ça va, il me dit que je ne vais pas m'en sortir car je ne rapproche pas de la cote... Ben j'avais bien vu... Il me demande ce qui va pas. Je lui explique... On s'organise, il descend a la voile je me déconnecte je lui fais signe....il chope la voile et me la pose sur la plage, plus qu'a rentrer avec le TT sous le ventre...Super pro, super clean bref super cool.

Ben je crois bien que le gars c'est celui sur qui j'avais passer mes nerfs pour ces conneries de pompe a 40euro...

Le temps de démêler de tout remonter au spot, il c’était barré, dommage je lui aurais bien payé un bière... Par ce qu'il était moins con que moi.

A+

Nono

Ici à Athènes, en TT c'était déjà difficile, mais en kitefoil la cohabitation semble impossible.
heureusement la baie de Loutsa est grande.

C'est marrant, remplacez "gars du sud" par "noir" et vous risquez d'avoir honte de vos propos si vous êtes normalement constitué.

Ras le bol de ce "racisme" largement accepté par la société française.

Les exemples sont légions, fouillez un peu et vous verrez.

Venez dans le sud manche, la cohabitation est au top.....

perso ma procédure de self rescue n'est surtout pas de dégonfler le bord d'attaque mais de mettre l'aile en arche et d'y mettre du vent et de me faire tracter par elle
on arrive a viser assez bien la cote en orientant l'arche à une allure allant de travers au grand largue sans problème. mon record 1/2 heure facile ( d’où est bien couvert effectivement)

sinon pourquoi vouloir cohabiter alors que le foil a des angles de remonté et descente qui permettent d’être loin des "foules".
le problème, c'est qu’après il faut assumer ses plantages , et sur le moment quand l'angoisse monte , on a vite tendance a reporter la faute sur les autres . par contre ton analyse a posteriori est un tres bonne démarche : le retour sur expérience vécue est la base de tout apprentissage

dans la galère : pour moi en numéro 1 :
=>toujours rester serein quoi il arrive ( au pire faut bien mourir un jour, autant que se soit là plutôt que d'un cancer pourri ...)
=> puis analyser avec un grand détachement les possibles
=> prendre le moins pire et le mettre en action en comptant que sur soi

bref, ne rien espérer des autres est le premier principe de La survie . ce qui m’empêche pas de porter assistance évidemment ..

salut , ta procédure est bonne , mais en offshore c'est un peu plus compliqué!
dans mon cas avec un vent soutenu , il n'y aurait pas eu de galère,tout plié et enroulé sur le foil et retour en natakite , mais là c'est juste un enchainement de petites erreurs stupides !

l'offshore pur ( celui qui porte au large ), pour moi, c'est comme une option suicide ou minimum au moins roulette russe avec 3 balles sur 6 . vraiment pas moyen de faire autrement par chez vous ? ( lac ? ) ou choix délibéré pour avoir du flat et faire du speed ?

en plus, plus tu t’éloignes du bord, plus tu as de vent et des vagues, donc de plus en plus chaud dans la galere. et puis c'est comme un vent de terre , donc plutôt rafaleux non ?

non , juste qu'il faut étre prét à nager un peu
chez nous etang algue et poissons ,donc crash multiples

olivette a écrit:

l'offshore pur ( celui qui porte au large ),  pour moi,  c'est comme une option suicide ou minimum au moins roulette russe avec 3 balles sur 6 . vraiment pas moyen de faire autrement par chez vous ? ( lac ? ) ou choix délibéré pour avoir du flat et faire du speed ?

en plus, plus tu t’éloignes du bord, plus tu as de vent et des vagues, donc de plus en plus chaud dans la galere. et puis c'est comme un vent de terre , donc plutôt rafaleux non ?

+1000; on n'a jamais pu récupérer une aile qui s'est envolée l'an dernier à Gruissan, pourtant on avait 150 cv au cul, à 800m du bord tu rencontres des marches de 1.50 qui te mènent en Sardaigne.
En Languedoc Roussillon c'est banal de naviguer en off donc de choisir ses galères en connaissances de cause, dans certains coins les pratiquants s'organisent en club pour laisser une sécu, (villeneuve les Mag. Leucate,....) dans d'autres coins ça s'appelle la sélection naturelle, on compte sur les copains ou la chance pour pas mourir au large, si en plus ton self rescue est très approximatif......

C'est le truc qui me choque le plus, naviguer Offshore ...
Après 20 ans de windsurf, ou déjà je navigais off avec une fusée dans le mat et un peu d'apréhension,celà fait 10ans que je kite, mais jamais en off !
Ceci dit, si je le faisais, ce sera l'Amérique au lieu de la Sardaigne
Et le foil semble vous pousser vers ce genre de navigation...
Olivier

sylvain a écrit:

Venez dans le sud manche, la cohabitation est au top.....

Je confirme, pas plus tard que samedi dernier, grosse crasse de ma furtive sur mon dernier virage au large. Je plie, je commence à nager vers le bord, vent side off. Sylvain était en train de plier sur la plage. Au bout d'un moment je l'ai vu nager dans ma direction juste pour qu'on finisse ensemble, tranquillement en papotant! Une petite heure de natakite, bien couvert, c'est pas désagréable!!
Merci les copains...
Bon vent
Céd

J'ai navigué à pleins d'endroits, de la Normandie jusqu'en Nouvelle Zélande. J'ai vu de l'entraide et de la courtoisie de partout (sauf en NZ car j'étais toujours tout seul!). Les problèmes venaient de petits groupes minoritaires: les 2 cranes rasés de l'Almanarre, l'énervée de St Aygulf, le mickey club au Palm Beach, le gars du club nautique du Mourré Rouge qui te laisserai crever plutôt que de te perdre 10min pour te repêcher... ça fait 8 personnes en tout sur des centaines d'autres.
Après quand le spot est saturé, il est saturé: aile haute tu fais chier ceux qui sont à ton vent, aile basse ceux qui sont sous ton vent.
Pour le wind, j'ai déjà été tracté par un wind, et j'en ai déjà tracté un qui avait pété son gréement, donc on peut parler d'entre aide. Après certains wind râlent des kites qui les gênent, c'est juste que quand ils se font piquer la vague par un wind ils le prennent moins mal que quand c'est un kite. Et c'est vrai qu'il y a des kites qui appliquent les prios à la lettre et ne prennent pas en compte la difficulté qu'à eu le wind pour remonter et se placer au peak.